Environs 600 éléments identifiés comme des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda FDLR mais qui se font passer pour des combattants FNL du Burundi sont visibles à Burhinyi dans le territoire de Mwenga.
Selon des témoins, la présence de ces combattants est signalée dans cette partie du territoire de Mwenga depuis le vendredi 3 Mai 2019 mais aussi dans le territoire de Walungu précisément dans les groupements de Lubona et Burhale.
Des autorités locales qui ont requis l’anonymat renseignent que ce mouvement est dû à une offensive menées par les militaires FARDC contre ces forces négatives et, pour l’instant, elles se font passer pour membres du FNL en provenance du Burundi.
Certains habitants contactés par la société civile estiment que les Forces Armées de la RDC et la Mission des Nations Unies en RDC MONUSCO devraient s’impliquer pour mettre hors d’état de nuire ces combattants.
La société civile exprime son inquiétude
De son côté, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu plaide pour le rapatriement rapide de ces éléments des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda FDLR présents dans le territoire de Walungu.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo, le rapporteur adjoint de cette structure citoyenne Christian Zihindula estime que les Nations Unies à travers la MONUSCO devraient s’impliquer pour faciliter ce rapatriement.
Il précise que la direction de Kalonge que se proposent ses combattants ne peut être acceptée par le fait que ce groupement est situé en RDC et ne peut en aucun cas conduire vers leur pays d’origine, le Rwanda.
Le rapporteur adjoint du bureau de coordination de la société civile Christian Zihindula insiste sur l’implication de la communauté internationale dans cette opération.
Ou seraient les dépendants de ces éléments ?
Selon des sources concordantes, nous apprenons que les épouses et les enfants de ces éléments des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda FDLR seraient en route pour rejoindre les leurs au niveau de Burhinyi.
Pour l’instant, ils se trouveraient dans le groupement de Kigogo dans la chefferie de Lwindi en territoire de Mwenga.
Selon plusieurs spécialistes en sécurité, il semble urgent que ces éléments et leurs dépendants soient encadrés pour éviter tout débordement dans les jours à venir.