Le porte parole du cadre de concertation pour le développement de Kalonge le Professeur Emery Mundinga plaide pour la suppression des barrières illégales érigées en territoires de Kabare et Kalehe.
Il précise qu’il faut traverser 14 barrières avant d’arriver à Kalonge dans le territoire de Kalehe.
Ces barrières sont pour la plupart placés à Musisi un et deux, Masangila, sur le tronçon Biega, Bugulumiza et Sababa selon le professeur Emery dans un entretien avec Radio Maendelo.
Notre source renseigne que certaines de ces barrières sont placées par les militaires et d’autres par des civiles, une situation qui insécurise les habitants.
Les piétons sont obligés de payer entre deux cent et mille francs congolais, les motards de leurs cotés ne peuvent traverser qu’après avoir donné mille ou deux mille franc congolais.
Les femmes qui transportent les charbons ne sont pas épargnées de cette situation car elles aussi doivent laisser une quantité à chaque passage, ajoute Emery Mundinga.
Ce dernier demande l’implication urgente des autorités dans la suppression urgente de ces barrières tracassent la population « …vous vous imaginez pour les pauvres citoyens qui vivent au taux du jour qui sont obligés de faire des navettes sur ce tronçon là et doivent payer à chaque barrières ça devient insupportable, les enseignants ne sont pas payés ,les commerces ne fonctionnent pas ça c’est vraiment une chose à décrié et qui est dénoncée par la population locale. Pour nous les barrières ne sont pas une mauvaise chose parce que les raisons pour les quelles ont met les barrières sont rationnelle ,notamment la protection des personnes et de leurs bien mais lorsque les barrières deviennent des sites de rançonnement alors ça ne sert plus à rien…»renseigne notre source
Des sources proches du commandement des FARDC en province renseigne que toutes les barrières érigées par les militaires ont été supprimées la semaine passé.
Toute fois l’armée met tout en œuvre pour mettre fin à cette situation afin d’assurer la bonne circulation des personnes et de leurs biens.
Par Mapendo linda