Le Centre d’Espoir pour les Droits Humains plaide pour le respect strict de la loi portant protection des peuples autochtones et la déclaration des Nations Unies sur la protection de PA.
Ceci pour que cette catégorie des personnes jouissent pleinement de leurs droits surtout en ce qui concerne l’accès à la terre. C’est l’une des recommandations formulées au cours d’un atelier d’échange organisé jeudi 27 juin 2024.
Au cours de ces assises, il a été question de passer en revue la situation des peuples autochtones sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu, explique Me Gentil Akilimali, secrétaire exécutif de CEDH.
Il ressort des échanges que bien qu’ils soient les premiers habitants de la RDC, les peuples autochtones n’ont toujours pas accès à la terre et vivent dans une pauvreté extrême. Ceci fait suite notamment à leur expulsion des champs qu’ils occupaient lorsqu’il fallait délimiter le Parc National de Kahuzi Biega soit en 1975
Le secrétaire exécutif de CEDH pense que le moment est venu pour les autorités de prendre cette question en main et remettre les peuples autochtones dans leurs droits en leur octroyant des terre et surtout combattre les différentes violations des droits humains commis à l’endroit de cette catégorie des personnes.
Les représentants des peuples autochtones à ses assises ont formulé le vœux de voir le gouvernement national et provinciale tenir compte des peuples autochtones dans la gestion à tous les niveaux afin que ces derniers plaident pour leurs causes, a fait savoir Manassé Sirire Christian, représentant des peuples Batwa en territoire de Kalehe.
A noter que cette activité à été organiser dans le cadre du projet « le plus loin derrière d’abord » financé par Irish Aid.
Par Mapendo Linda