Le bureau de coordination de la société civile au Sud Kivu, le diocèse d’Uvira et d’autres structures de la société civile invitent le gouvernement central est invité à déclarer la ville d’Uvira, ville sinistre. Pour eux, cette ville est en proie à une menace imminente d’un enclavement dû aux phénomènes environnementaux et infrastructurels.
Dans une déclaration rendue publique à Bukavu, la société civile note que sur le plan environnemental, les inondations de l’année 2020 imposent à cette agglomération un train de vie qui l’expose à des maladies hydriques.
Avec la montée des eaux du lac Tanganyika, plusieurs habitations au bord du lac sont aujourd’hui englouties rendant une partie de la population sinistrée, soumise à toute sorte d’intempérie.
Sur le plan des infrastructures, toutes les voies d’entrée et de sortie de la ville d’Uvira sont en délabrement avancé ajoute les signataires de cette déclaration.
Cette situation aun impact négatif sur toute la population frontalière d’Uvira et de ses environs avec des activités commerciales qui connaissent un ralentissement sans précèdent.
Dans cette communication, Adrien Zawadi Président du Bureau de coordination de la société civile revient sur les recommandations formulées pour désenclaver cette entité.
Les signataires de cette déclarationdémontrent l’accès difficile à la ville d’Uvira en citant la route numéro 5 qui est délabrée à plusieurs endroits notamment à Sange,Mutarule,Runingu,Kilibaet dans les escarpements de Ngomo.
La Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI, la Société Civile des Forces Vives,l’Eglise du Christ au Congo ECC, la Communauté Islamique au Congo et d’autes structures citoyennes sont signataires de ce texte.