Les activités piétinent à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu. Aucune plénière n’a été tenue après le 11 Octobre soit après l’investiture du nouveau gouvernement provincial. La léthargie des activités à l’organe délibérant de la province inquiète plusieurs habitants et structures citoyennes de Bukavu au vue de plusieurs habitants et structures citoyennes de Bukavu au vue de plusieurs points qui figurent sur le calendrier de cette session dite budgétaire qui dure trois mois.
Ouverte le 30 Septembre dernier, cette session prévoit entre autre l’adoption du budget de la province exercice 2018, le contrôle de la gestion de l’assemblée, le contrôle parlementaire, l’investiture du gouvernement provincial, les votes des édits et les arriérés parlementaires.
Au-delà de tous ces points, une certaine opinion croit que les élus du peuple devraient être proactifs dans le suivi de l’exécutif du programme du gouvernement Nyamugabo en vue de relever plusieurs défis en province. Il s’agit entre autre du non payement des agents du gouvernement provincial, l’insécurité grandissante dans les territoires et à Bukavu, la crise actuelle à l’ISP/Bukavu mais aussi la réhabilitation des routes à Bukavu comme à l’intérieur de la province.
L’avis est partagé par le président national de la nouvelle Dynamique de la société civile Jean Chrysostome Kijana. Ce dernier pense que les députés provinciaux devraient se ressaisir pour permettre à la province de décoller, en défaut de quoi il faut la dissoudre carrément, précise Kijana.
D’autres sources évoquent le retard de huit mois d’impayé que les députés provinciaux viennent d’encaisser et qui seraient à la base de la léthargie observé dans la réalisation des activités à l’organe délibérant du Sud-Kivu.