Chaque 1èr Mars le monde célèbre la journée mondiale de la protection civile. Le tableau des catastrophes naturelles au sud kivu reste sombre malgré la présence d’un service des protections civile qui ne pas visible sur le terrain.
On observe dans la ville de Bukavu, des éboulements des terre comme celui survenu sur avenue de la poste derrière le marché feu rouge, l’effondrement de la clôture de l’action sociale CHECHE, la fissure visible à Muhungu dont ont demande les habitants de quitter l’avenue.
Un plus loin dans la commune de Kadutu, l’affaissement du sol non loin du marché dit Basho, menace de couper la route en deux et emporter toutes les maisons érigées à ce lieu.
Au moment où les éboulements préoccupent les habitants, ce sont les eaux de pluies qui insécurisent la population. Quant il pleut, les eaux emportent des véhicules, des maisons bref tout se qui se trouve à son chemin.
Chaque fois on constate les incendies des maisons, dans lesquels les victimes perdent tous leurs biens.
Devant ce tableau sombre, il est nécessaire que le service de protection civile en province soit proactif. Lorsque la province est frappée des catastrophes, c’est là que les acteurs se mobilisent pour évaluer l’ampleur des dégâts, rechercher les moyens de répondre et les intervenants potentiels, et entre temps des vies pouvaient être perdues.
Le gaz méthane du lac Kivu reste aussi un danger permanant pour la province et le service de protection civile devrait déjà penser à mettre sur place un système d’alerte.
Le service de protection civile, qui a été mis sur pied en 2012 dans la province du sud kivu assiste les sinistrés dans la mesure de ces moyens nous fait savoir certaines sources proches du service de protection civile.
Selon certains observateurs, ses actions sont très minime voir invisible sur le terrain. Ils demandent au gouvernement et aux partenaires qui mènent des actions dans les cadres des catastrophes naturelles d’appuyer ce service combien nécessaires dans la protection civile.
Nous avons tenté d’entrer en contact avec le service provincial de protection civile pour nous dresser un état de lieux des catastrophes naturelles et leur stratégie pour en faire face, mais nos efforts ont été vains.
La journée mondiale de la protection civile a été retenue dans le calendrier des journées mondiales le 1èr Mars 1972.