Les délégués des enseignants des écoles conventionnées catholiques, sur mandat du comité provincial du SYNECAT décident d’observer une trêve et de reprendre les cours ce lundi 04 novembre 2024.
Ils ont pris cette décision au cours d’une Assemblée Générale tenue le mardi 29 octobre 2024 dans la grande salle de l’Institut Mgr GUIDO en commune d’Ibanda.
Ces enseignants indiquent reprendre les cours avec quelques préalables notamment le vote et la promulgation de l’édit portant mécanisme de financement innovent de l’éducation en province ; la libération par le gouvernement provincial de l’enveloppe promise pour la paie des NU et NP en intégrant les délégués de sous-divisions dans la commission de répartition de ces frais.
Toujours dans leur déclaration, ces délégués exigent le respect strict de l’arrêté du gouverneur de province accordant exemption de tous les frais à deux enfants de chaque enseignant du primaire au niveau secondaire.
Si dans deux mois le gouvernement ne trouve pas solutions aux revendications des enseignants, le SYNECAT se réserve le droit de reprendre le mouvement de grève.
« Nous décidons d’observer une trêve et de reprendre les cours ce lundi 4 novembre 2024 avec les préalables ci-après : les conclusions de travaux de la commission économico-financière de l’assemblée nationale avec les délégués Syndicaux qui intègrent les revendications des enseignants dans le budget 2025 ; le vote et la promulgation de l’édit portant mécanisme de financement innovant de l’éducation en province ; la libération par le gouvernement provincial de l’enveloppe promise pour la paie des NU et NP avant la reprise des cours en intégrant les délégués de sous division dans la commission de répartition de ces frais ; le respect strict de l’arrêté du gouverneur de province accordant exemption de tous les frais à deux enfants de chaque enseignant du primaire au niveau secondaire ; …. » a indiqué Joël AGANZE un participants à cette assemblée Générale.
Précisons que les enseignants des écoles Conventionnées catholiques reprennent les cours une semaine après leurs collègues des écoles publiques.
Par Omeur Mudekereza