Après trois jours de de suspension de leur décision d’organiser une marche pacifique pour dénoncer la complicité du comité de gestion dans la crise qui prévaut à l’ISP/Bukavu, les étudiants de cette institution étatique décident de marcher ce Vendredi pour exiger le début des activités dans leur institution. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué rendu publique Mercredi et dont copie déposée à radio Maendeleo. Ils motivent cette décision par le fait que le délai que le maire de la ville leur a donné a expiré et leur problème n’a pas trouvé de solution.
Selon l’esprit de cette correspondance, les étudiants de l’ISP ont attendu plusieurs jours la promesse des autorités provinciale de décanter le problème de l’ISP mais en vain. Suite à l’ampleur de la crise, ils ont décidé de marcher pacifiquement.
« Cette marche pacifique c’est pour exiger la reprise des cours, nous appelons de nouveau tous les étudiants de l’ISP/ Bukavu, les anciens de l’ISP et des élèves de l’EDAP/ISP, les parents des étudiants de l’ISP et des élèves, toutes les organisations de jeunes de la ville de Bukavu, tous les activistes de droit de l’homme, la société civile dans sa diversité et tous les étudiants d’autres institutions de la place de venir solidariser avec nous pour dénoncer la complicité du comité de gestion dans la crise de l’ISP », appelle Bahati Rubango Fiston, porte-parole des étudiants de l’ISP.
Les signataires de cette déclaration demande à la Police et à la MONUSCO de venir les encadrer car selon eux leurs marche est pacifique.
Pendant ce temps ce le regroupement de faiseurs d’opinion pour la démocratie et la bonne gouvernance au Sud Kivu en sigle REFODG/SK qui demande au Directeur général de l’ISP de démissionner. Cette décision est contenue dans une pétition contre Boniface Kaningini. Les seize signataires demandent au ministre qui a l’enseignement Supérieur dans ses attributions de décanter la situation de l’ISP dans l’urgence pour l’intérêt de toute la province du Sud-Kivu.
« Nous demandons au Directeur général Boniface Kaningini de déposer sa démission et son comité de gestion sans délai pour l’intérêt de la province en général et de l’ISP en particulier, au ministère de l’ESU de sortir freinte et faire preuve de son pouvoir de discrétion pour juguler la crise qui prévaut à l’ISP et de s’abstenir de nommer un responsable des établissements d’enseignements supérieur sur base de son appartenance politique ou ethnique », lit-on dans la pétition.
C’est depuis 2016 qu’une crise s’observe à l’ISP. Plusieurs décisions ont été prise sous la houlette des autorités provinciales même du ministre de l’ESU mais depuis l’ouverture de l’année académique 2017-2018, le cours n’ont toujours pas débuté à l’ISP.