Les jeunes du Sud-Kivu sont appelés à croire en leur potentiel et à investir dans divers secteurs afin de mieux préparer leur avenir. Cette démarche vise à renforcer leur autonomie et à réduire leur dépendance vis-à-vis des autres.
Ce message a été lancé ce jeudi 17 juillet 2025, lors de la cérémonie de remise des certificats en études avancées en coaching systémique, organisée par l’organisation Swiss Contact à l’hôtel Elisabeth, dans la commune d’Ibanda.
Madlaina Bruderer, cheffe de projet chez SwissContact RDC, explique que ce programme a été initié en réponse au taux élevé de chômage observé dans la province du Sud-Kivu et ses territoires, après plusieurs études menées sur le terrain. « Le coaching systémique permettra aux jeunes de structurer et de concrétiser leurs idées en projets durables. Le rôle du coach est avant tout d’accompagner, orienter et stimuler des solutions adaptées aux réalités locales », souligne Madlaina Bruderer.
Les lauréats déterminés à appliquer leurs acquis
Les jeunes lauréats saluent cette initiative de Swiss Contact et promettent de mettre en pratique les acquis de cette formation dans leurs milieux respectifs, contribuant ainsi à la lutte contre le chômage qui gangrène la province. « Grâce à cette formation, je suis désormais capable de transformer mes idées en un projet concret et utile pour ma communauté », témoigne Binja Kaboye Nicole, l’une des bénéficiaires.
Vers l’intégration du coaching systémique dans les universités

De son côté, le professeur Charles Kakule Kinombe, doyen de la faculté des sciences sociales à l’Université Catholique de Bukavu, annonce l’intégration progressive du coaching systémique dans les programmes académiques. Cette démarche se fait en partenariat avec l’Université de Lucerne en Suisse, afin de poursuivre l’accompagnement des jeunes même dans le milieu universitaire.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Unis pour l’égalité du genre (UPEG), financé par l’Union Européenne et mis en œuvre en RDC par l’Agence belge de développement (Enabel), en collaboration avec l’Université des sciences appliquées et des arts de Lucerne (HSLU).
Par Myriam Mufano