Plusieurs formes de traite de personnes sont enregistrées au Sud-Kivu. Il s’agit entre autres de la prostitution forcée et l’exploitation des enfants dans des carrés miniers et doivent attirer l’attention de la justice.
Cette information a été livrée mardi 7 mars 2023 au cours d’une formation organisée par l’Organisation Internationale de Migration à l’intention des magistrats du Sud-Kivu sur cette thématique.
Le conseiller technique à l’Organisation international de Migration OIM Docteur Ely THELOT explique que l’objectif poursuivi est d’outiller les magistrats sur la nouvelle loi sur la traite de personnes qui venait d’être promulguée en RDC.
Au terme de cette formation, l’OIM voudrait voir les magistrats être capables de bien gérer les dossiers relatifs à la traite des personnes et au final, mettre fin à cette pratique au Sud Kivu, explique son conseiller technique Ely THELOT.
Il estime qu’à travers cette formation les institutions judiciaires du Sud Kivu disposeront des ressources humaines compétente en matière de la traite des personnes.
Ayant proposé cette loi a l’assemblée nationale, le député national Ndjoloko TAMBWE fait savoir que cet exercice législatif est d’une grande importance dans un pays ou les droits de l’homme sont négligés.
Il appelle à cet effet le personnel judiciaire à s’approprier le contenu de cette loi et ainsi lutter contre la traite des personnes.
La traite de personne peut être définie comme le recrutement, le déplacement ou la détention des victimes pour les exploiter à des fins lucratives, généralement pour des services sexuels ou du travail forcé, a-t-il expliqué.
Cette formation de trois jours se tient à l’hôtel Elisabeth en commune d’Ibanda avec l’appui financier du Gouvernement Norvégien.