La situation des détenus reste préoccupante à la prison de KAMITUGA alerte de nouveau l’org anisation Partenariat pour la protection intégrée, PPI en sigle.
Dans son récent communiqué qui a sanctionné leur visite dans cette maison carcérale, il est dit que les détenus n’on plus à manger et ne bénéficient plus de soins de santé d’où un cas de mort enregistré le 7 février dernier dans cette maison carcérale.
Sur le plan alimentaire et sanitaire, PPI fait savoir que la prison de KAMITUGA ne vit que d’aides des personnes de bonne volonté car elle n’est pas subventionnée par l’Etat congolais et ne reçoit aucun appui du gouvernement provincial du Sud-Kivu.
Actuellement, précise le PPI, la prison de KAMITUGA ne dispose d’aucune réserve en nourriture, et moins encore en médicaments.
Notre source ajoute que cette maison carcérale n’a ni médecin, ni infirmier pour le suivi des malades en détention. En conséquence, la majorité de détenus souffrent de la tuberculose et de la gale.
Parlant des conditions hygiéniques, PPI note que toutes les installations sanitaires de la prison sont bouchées et les détenus font leurs besoins dans des morceaux des bidons.
Pour PPI, cette maison carcérale est dans un état de vétusté avancé car il s’agit d’un hangar qui servait des locaux de laboratoires de la société minière du Congo (SOMICO), et présente des risques d’intoxication de reste des matières chimiques.
A cet effet l’organisation Partenariat pour la protection intégrée, PPI en sigle plaide pour la construction d’une prison aux standards modernes et dans le respect des droits humains.
Elle plaide également que cette maison carcérale soit subventionnée afin que les détenus vivent dans des conditions acceptables. PPI demande également que des médecins et ou des infirmiers y soient affectées pour la prise en charge médicale des détenus.
Notons que pour l’instant, cette maison carcérale compte 78 détenus et seuls 21 sont condamnés définitivement parmi eux 3 femmes.
Thierry M RUKATA