L’ONG Partenariat pour la Protection Intégrée PPI appelle à la mobilisation des organisations nationales et internationales afin d’exiger la cessation des poursuites judiciaires contre certains défenseurs des droits humains au Sud Kivu et dans d’autres provinces du pays.
Dans une note adressée aux organisations nationales et internationales, PPI informe que certains de ces défenseurs des droits humains sont en détention prolongée et d’autres en liberté conditionnelle depuis 2019.
Au Sud Kivu, l’ONG PPI parle de deux cas. Dans le premier, cette ONG fait allusion au rapporteur Marc Ombeni et rapporteur adjoint de la société civile de Nkafu Edmond Madesi qui avaient été arrêtés le 5 mars 2019 par le parquet près le tribunal de paix de Bukavu.
Ceci après avoir rendu public au nom de la société civile un communiqué de presse dénonçant les actes de tortures et autres traitements cruels et dégradants qui étaient enregistrés dans le cachot du sous commissariat de Karhale.
Sur plainte d’un commandant de la police de Karhale à l’époque pour imputations dommageables, ces DDH avaient été arrêtés et transférés à la prison centrale de Bukavu.
Ils ont été libérés 8 jours après grâce à l’intervention de plusieurs ONG mais ils continuent à comparaître à en croire le directeur des programmes pays du PPI Pascal Mupenda
Cette ONG fait aussi allusion aux poursuites à l’endroit du président de la société civile du quartier Nkafu Julien Namegabe depuis septembre 2019 sur plainte du maire de la ville de Bukavu l’accusant d’avoir incité les commerçants du marché Beach Muhanzi de n’est plus payé les taxes .
A l’époque , Julien Namegabe avait demandé aux vendeurs exerçant au marché Beach Muhanzi de cesser de payer les taxes et impôts jusqu’à ce que l’abattoir qui était en mauvais état sera réhabilité.
Dans ce même document, PPI répertorie d’autres emprisonnements enregistrés dans la province de la Tshopo et dans la province de Haut Uelé.
Cette organisation plaide ainsi pour la conjugaison d’efforts chacun à son niveau que ça soit par les organisations de promotion des droits humains, les décideurs politiques, les autorités judiciaires pour que ces acteurs recouvrent leur entière liberté.
Expedit Kyalu