Un plan de relance évalué à plus de 111 millions de dollars vient d’être présenté et validé afin d’assister les sinistrés et d’assurer la reconstruction des zones affectées par les récentes catastrophes survenues lors des inondations dans les territoires et ville d’Uvira ainsi que les territoires de Fizi et Walungu.
Ceci est intervenu mardi 20 octobre 2020 au cours d’un atelier de restitution des résultats de l’évaluation rapide des besoins de relèvement sur le littoral-Ouest de la Rivière Ruzizi et du Lac Tanganyika organisé par la Protection Civile sous le financement du programme des Nations Unies pour le Développement PNUD.
Au cours de cette activité, le coordonnateur de la Protection Civile au Sud-Kivu Adolphe Bandeke a présenté l’ampleur des dégâts causés par ces catastrophes naturelles.
Il s’agit de plus de 189 000 personnes sans-abris, plus de 24 000 ménages vivant sous la menace des eaux de pluie, plus de 270 000 personnes vivant en insécurité alimentaire en plus des écoles, centres de santé et ponts endommagés mais aussi des champs dévastés.
Au regard de l’urgence et des dangers qui restent imminents suite à la position actuelle des zones affectées, le Représentant Pays du PNUD Laurent Rudasingwa en appelle à la mobilisation de tous les acteurs humanitaire afin que ce plan soit mis en œuvre.
Signalons que le plan de relance prévoit non seulement la relocalisation des sinistrés, la mise en place d’un système d’alerte rapide en cas de risque de catastrophe, le relèvement à travers la reconstruction des infrastructures et la protection de l’environnement.
Dans son mot de circonstance, le ministre de la justice Jospin Bitafwanwa Mukono représentant le Gouverneur de province a exhorté les humanitaires à élaborer un plan conjoint de plaidoyer et de mobilisation des fonds afin de réaliser ce plan de relance.
Les députés provinciaux pour leur part ont promis d’intégrer une ligne budgétaire pour y parvenir. Plusieurs agences du système des nations unies ont pris part à cet atelier ainsi que les acteurs de la société civile.
Etienne Mulindwa