Les élections des nouveaux animateurs du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu restent confirmées pour ce samedi 24 juin 2017.
D’après la présidente de la commission technique et consultative pour l’organisation des élections au sein du bureau de coordination de la société civile Mathilde Muhindo, les options ont déjà été levées et rien ne peut à ce jour empêcher la tenue de ces élections.
Pour y arriver, une rencontre regroupant cinquante membres de différentes composantes et noyaux territoriaux a été ouvert afin de revisiter les textes qui régissent la société civile du Sud-Kivu et planifier les activités de trois ans à venir.
« Nous sommes en train d’aller tout droit vers les élections. Ensemble avec les différentes commissions nous sommes revisitons certains textes. Nous avons reçu la délégation du ministre provinciale du plan qui a lancé officiellement les travaux », précise Malthilde.
Le secrétaire exécutif de du comité antibwaki et ancien président de la société civile du Sud-Kivu Patient Bagenda a exposé sur le profil d’un bon animateur de la société civile.
Selon ce dernier, il s’agit d’une personne intègre avec des compétences morales et intellectuelles éprouvées et ayant une adresse fixe et un emploi reconnu.
Patient Bagenda explique que cette personne doit avoir une capacité d’analyse de textes légaux édictés par les autorités et des faits sociaux.
Ceci, précise cet ancien cadre de la société civile, permet de s’opposer de manière rationnelle au pouvoir, de proposer des véritables propositions pour sortir de l’impasse que traverse la société entière.
Patient Bagenda rappelle qu’être animateur du bureau de coordination de la société civile n’est un pouvoir mais un cadre. C’est plutôt un cadre de concertation entre tous les citoyens sur les problèmes qui se posent à tous les niveaux.
L’atelier se tient au centre régional de Paix RIO ECC à Nguba et l’assemblée générale élective à lieu ce samedi en la salle Concordia de l’Archevêché
de Bukavu.
Pour rappel, le mandat des animateurs du bureau de coordination de la société civile a expiré depuis janvier dernier.