Plus de 19 mille infirmières et infirmiers, membres de l’Union Nationale des Infirmières et Infirmiers du Congo, section du Sud-Kivu peinent toujours à accéder à leurs salaires et primes de risques par voie bancaire.
Ces infirmières et infirmiers sont obligés de recevoir manuellement leurs salaires et primes pourtant cette pratique comporte plusieurs irrégularités, notamment le fait de priver certains d’entre eux de leurs droits.
C’est ce qu’indique Joto Byamungu, président de l’UNIIC Sud-Kivu dans un entretien avec Radio Maendeleo le week-end.
Ils plaident pour la bancarisation de leurs salaires et primes de risque en lieu et place des paiements manuels.
Il ajoute que depuis la guerre en province du Sud-Kivu soit quatre mois déjà, ces infirmières et infirmiers n’ont jamais accédé à leur salaire et prime de risque.
JOTO BYAMUNGU indique qu’aucune grève ne peut être envisagée compte tenu de la situation du moment d’où le plaidoyer pour le dénouement de la crise.
Ils rappellent que leurs collègues dans d’autres provinces sont payés à la banque mais ceux du Sud-Kivu sont toujours marginalisés pourtant ils sont tous au service de malades.