Au moins huit cent cinquante-neuf rebelles du Conseil National pour la Renaissance et la Démocratie CNRD/FDLR et leurs dépendants ont été capturés par les Forces Armées de la République depuis le lancement des opérations dans les hauts plateaux de Kalehe au Sud-Kivu.
De même, soixante-quatre armes parmi lesquelles lourdes et légères ont été récupérées. L’annonce est de l’administrateur assistant du territoire de Kalehe chargé des finances Pascal Cimana au cours d’un entretien avec Radio Maendeleo.
Il précise que les opérations lancées par les FARDC depuis mardi 26 novembre dans les hauts plateaux de Kalehe ont déjà abouti à plusieurs résultats palpables et pour l’instant plusieurs villages sont déjà récupérés et les habitants respirent un air de paix.
En ce qui concerne les groupes armés internes, l’administrateur assistant du territoire de Kalehe Pascal Cimana parle de 103 éléments mai mai du groupe armé Nyatura déjà capturés et dont le transfèrement pour le camp militaire de Nyamunyunyi en territoire de Kabare est en cours de préparation.
Pascal Cimana appelle les autorités à s’impliquer pour obtenir le rapatriement de ces rebelles du CNRD/FDLR dans leurs pays d’origine et à la population de continuer à collaborer avec l’armée pour réussir les opérations en cours.
« nous saluons et louons les efforts de l’armée dans la traque des rebelles car aujourd’hui les populations des hauts plateaux de Kalehe sont déjà en train de vivre la paix… de manière provisoire en termes de bilan nous pouvons déjà atteindre quelques 859 éléments CNRD attrapés. Environ 45 ont été attrapés au niveau de Katasomwa, 782 au niveau de Bitale et 42 au niveau de Kalonge. Ils ont été arrêtés avec des armes lourdes et légères qui à présent entre les mains des FARDC. Aussi 103 les éléments du groupe mai mai Nyatura qui étaient dans la zone de Lumbishi se sont rendus avec 15 armes. Pour l’instant, tous ces rebelles ont été amenés dans le camp militaire de Nyamunyunyi et les FARDC sont en train de déployer des camions pour transférer ceux qui sont restés… néanmoins, nous avons beaucoup de déplacés qui ont fui vers le littoral. Ils peuvent être évalués par plus de 15 mille. Nous demandons aux humanitaires de leur porter assistance… », plaide-t-il.
En rapport avec les éléments résiduels des groupes armés nationaux et étrangers, Pascal Cimana pense qu’ils se seraient réfugiés dans le Parc National de Kahuzi-Biega et dans la forêt de Cinono toujours à Kalehe.
Il appelle la hiérarchie militaire à intensifier les opérations afin de traquer tous ces éléments et ainsi permettre aux habitants de retourner dans leurs milieux respectifs car, à l’heure actuelle, plus de 15 mille déplacés sont déjà enregistrés et vivent dans des conditions difficiles dans plusieurs villages.