Près de 1879 ménages restent sans abris après la destruction de leurs maisons par une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent qui s’est abattue sur la majeure partie du territoire de MWENGA dans la nuit du 16 au 17 Mars 2025.
Ces ménages sont issus des villages comme KILUNGUTWE, KASIKA, KALELE, KIBUMBA, SUNGWE, IGANDA, NGANDO, KALOLE, ILINDA, BUSAWA, BULINZI 1 et 2, KITAMBA, IRANGI,TUSESWA et BILEMBO.
Ce bilan est contenu dans un rapport publié par le cadre de concertation de la société civile du territoire de MWENGA et consulté mercredi 19 mars 2025 par la Rédaction de Radio MAENDELEO.
Dans ce rapport, le cadre de concertation de la société civile du territoire de MWENGA explique que parmi les Chefferies touchées par cette catastrophe l’on note celles de BURHINYI, LWINDI, WAMUZIMU et BASILE.
Ici, ajoute notre source, des écoles comme l’école primaire LWANO, l’institut de MWENGA, les écoles primaires MUSIKA, MUTONGASHIMU, MULENGA, MULANGA et LULIMBA ainsi que les écoles secondaires MIKI et TIMA ont été détruites pour certaines et d’autres ont perdu leurs toitures suivi de l’écroulement des murs.
Suite à cette situation, certains élèves ne savent plus aller à l’école et certains courageux qui y vont suivent les enseignements à l’extérieur exposés aux intempéries, déplore le cadre de concertation de la société civile du territoire de MWENGA.
A ce bilan s’ajoutent plus de 1000 étangs piscicoles ont été touchés par cette catastrophe jusqu’ être emportés par des érosions, dans cette partie du Sud-Kivu où les étangs piscicoles constituent l’une des sources d’approvisionnement.
Le coordonnateur du cadre de concertation de la société civile du territoire de MWENGA Hilaire Isombya déplore de constater que cette situation vient s’ajouter au contexte sécuritaire précaire, renforçant ainsi l’insécurité alimentaire dans cette partie de la province.
Il lance un appel aux personnes de bonne volonté et aux humanitaires à apporter une assistance aux ménages sinistrés et victimes de cette catastrophe.
Ceci en tenant compte des évaluations de besoins en santé, agriculture, pisciculture, en abris ainsi qu’en sauvegarde environnementale.
Hilaire Isombya veut enfin voir un couloir humanitaire être ouvert en cette période d’instabilité afin de permettre aux humanitaires d’accéder aux zones en besoin pour sauver des vies humaines.
Par Alain Kabika