Certaines associations œuvrant sur le lac-Kivu s’apaisent après avoir recu les explications sur la manière dont ont été sélectionnées les parties prenantes au projet pilote des poissons tilapia en cage sur le Lac-Kivu.
Ces associations se plaignaient de constater qu’elles n’ont été associées par l’Institut International d’Agriculture Tropicale dans la sélection des organisations impliquées dans la mise en œuvre de ce projet.
Ces associations estiment qu’elles étaient les mieux indiquées pour mise en œuvre de ce projet exécuté dans le cadre du programme de 100 jours du président de la République Félix Tshisekedi.
L’Institut International d’Agriculture Tropical IITA a regroupé ces Associations pour leur expliquer les critères qui ont été définis pour sélectionner les associations devant exécuter ce projet pilote.
Il fallait être une association œuvrant dans ce domaine et disposant des documents légaux, a explique le coordonnateur du projet le Docteur Paul DONTSOP. Il apaise les associations qui n’ont pas été sélectionnées pour la première phase et promet qu’elles seront prises en compte lors de la 2eme phase du projet.
« les semaines passées nous avons constaté qu’il y avait certains mécontentements au milieu de certaines Associations. C’est comme si elles n’avaient pas compris quel était le processus qu’on était en train de suivre pour sélectionner, quelles étaient les activités qu’on était en train de mener donc, ils ont toujours suivi ca un peu en morceau, elles n’ont pas suivi tout au complet. Notre souci était de leur expliquer de facon détaillée ce qu’on était en train de faire pour la soutenabilité de ce projet[…] Il va falloir qu’on définisse avec eux quel est le mécanisme qu’on va mettre sur pied pour que ceux qui ont bénéficié de la phase pilote contribuent pour qu’on donne aux autres de la deuxième vague pour avoir un peu plus de bénéficiaires », promet le Coodonnateur du projet Paul DONTSOP dans un entretien avec la presse locale.
Ce projet vise à améliorer l’accès des pisciculteurs aux alevins, aux aliments pour les poissons à base d’ingrédients locaux, renforcer les capacités dans la filière pisciculture et facilité l’accès aux marchés.
La rencontre de mise au point a été organisée ce vendreid 06 mars par l’IITA en collaboration avec le Fonds de Promotion de l’Industrie.
Jonas Musafiri