Plusieurs enfants des déplacés dont leurs familles ont fui les affrontements entre les groupes rebelles dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira-Fizi et Mwenga risquent de rater leur scolarité cette année.
La société civile des compatriotes qui vient d’identifier au moins 150 familles dont 75 enfants en âge scolaire vivent dans des conditions difficiles dans plusieurs coins de la ville d’Uvira à savoir Kabindula, Songo, Kalundu et Kimanga en commune de Kalundu.
Selon le coordonnateur de cette structure citoyenne Kelvin BWIJA, ces statistiques qui sont encore provisoires sont issus d’une rencontre avec ces déplacés qui s’est tenue au bureau de la société civile des compatriotes en ville d’Uvira.
Notre source fait savoir qu’il y a un mois le nombre de ces déplacés ne cesse d’accroitre à cause des affrontements et d’autres violations de droits humains dont la population civile est victime de la part des groupes armés dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira-Fizi et Mwenga.
Kelvin BWIJA sollicite l’intervention des humaines et demande au gouvernement congolais de prendre ses responsabilités en scolarisant ces enfants
A noté que plus de 50 000 déplacés sont enregistrés, entre mars et aout derniers, dans la province du Sud-Kivu.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU OCHA a révélé ces chiffres, vendredi 2 septembre, dans son bulletin d’informations sur la situation humanitaire dans cette province.
Selon ce document, les derniers déplacés, enregistrés entre le 3 et le 5 août derniers, dans les Hauts Plateaux de Mwenga ont fui l’activisme des miliciens.
Ricky OMBENI