C’est depuis près de deux semaines que les écoles de la province du Sud-Kivu ont ouvert leurs portes après un moment d’arrêt des activités à la suite des événements qui ont conduit à la prise de la ville de Bukavu par les troupes de l’AFC/M23.
Cependant, malgré la reprise des activités, les écoles font face à plusieurs difficultés liées notamment au manque des moyens, une situation qui a un impact sur leur fonctionnement.
Parmi les défis évoqués par certains gestionnaires d’écoles approchés par la Rédaction de Radio Maendeleo figure l’accès à l’argent liquide pour faire face à certaines dépenses obligatoires et urgentes.
Il s’agit entre autres de l’achat du carburant pour les bus scolaires, l’achat des matériels comme les craies et autres matérielles didactiques ainsi que le paiement des factures de REGIDESO ou encore celles de la SNEL.
Ceci s’explique notamment par le fait que depuis la reprise des activités scolaires, les parents ne passent pas pour payer les frais scolaire se servant du motif selon lequel toutes les activités sont fermées mais aussi du fait que plusieurs écoles ne peuvent pas avoir accès à leurs comptes logés dans des banques toujours fermées actuellement.
Pour les responsables d’écoles, il serait mieux que les autorités mettent en place des mécanismes pour faciliter la réouverture des banques ainsi que la reprise des activités, explique sous anonymat une gestionnaire d’école à Bukavu.
Au cas où la situation n’évolue pas, craignent ces gestionnaires d’écoles à Bukavu et dans les territoires, les enfants risquent d’en payer le lourd tribut d’où l’appel à plus de responsabilité dans le chef des acteurs impliqués dans la crise actuelle.
Par Mapendo Linda