Des cas d’enlèvement sont actuellement rapportés dans la ville de Bukavu en particulier et sur l’ensemble de la province du Sud-Kivu en général.
Certaines gens sont enlevés pendant plusieurs jours puis retrouvées morts alors que d’autres sont portés disparus et les ravisseurs exigent une rançon avant de libérer l’otage.
Le cas le plus récent est celui survenu cette semaine à Uvira. En effet, ou une fillette répondant au nom de Nathalie Shambale a été kidnappée depuis le 7 juin dernier à sa sortie de l’école avant d’être retrouvée morte le jeudi 10 juin à Kasenga.
La fillette a été retrouvée emballée dans un sac et jetée par des inconnus qui ont eu le courage d’écrire une lettre aux parents de la fillette.
Au courant de la semaine passée une autre jeune fille étudiante de son état a été enlevée par les inconnus pendant qu’elle se rendait à salle d’étude. La victime a passé plus de deux jours en dehors de sa famille et retrouvé dans un état critique dans la nuit de jeudi à vendredi 11 juin 2021.
A ceci s’ajoute des cas de Kidnapping des humanitaires dans certains territoires de la province du Sud-Kivu, les ravisseurs exigent une importante somme d’argent de les relâcher.
Cette situation inquiète plusieurs acteurs jusqu’à ce que la société civile sous noyau de Bugorhe dans le territoire de Kabare a menacé d’organiser une journée ville morte à Kavumu afin d’exiger plus de sécurité dans la province.
Selon le Président de cette structure citoyenne Justin Mulindangabo, plus de 3 cas d’enlèvement sont déjà rapportés dans cette partie du Sud-Kivu. Plusieurs acteurs estiment qu’il est inconcevable que des personnes soient kidnappées sous le regard des services chargés de la sécurité et des renseignements.
D’autres personnes interpellent les parents qui sont sensé assurer la protection de leurs enfants pendant cette période ou ce phénomène prend de l’ampleur.
Pour Jackson Kalimba, acteur de la société civile, les autorités doivent s’implique pour mettre fin à cette forme d’insécurité et identifier ce réseau criminel.
Notre source recommande également aux entreprises de télécommunication de collaborer avec les services compétents afin de dénicher ces personnes auteurs d’insécurité car ils utilisent souvent des numéros bien connus pour exiger la rançon.