La Fondation Hirondelle en partenariat avec l’Association des femmes des médias AFEM viennent de lancer officiellement ce vendredi 09 avril le projet intitulé : « Des medias professionnels et citoyens pour une gouvernance participative à l’échelle locale dans l’Est de la RDC ». Ce projet de deux ans est financé par la Coopération Suisse.
La coordinatrice d’AFEM Julienne BASEKE indique que ce projet vise le renforcement des capacités institutionnelles des médias et la professionnalisation des journalistes pour une meilleure participation de la population au processus de développement et de gouvernance au Sud-Kivu.
Elle ajoute que l’Est de la RDC constitue une zone rouge à cause de l’insécurité grandissante et autres défis qui freine son développement. C’est ainsi que le média étant un secteur clé dans la gouvernance, son implication n’est pas à négliger d’où il faut une presse indépendante et pressionnelle.
Pour sa part, Innocent BULAMBEMBE coordonnateur des medias partenaires à la Fondation Hirondelle précise que ce projet va accroitre la quantité et la qualité des informations afin que la population soit mieux informée.
Selon lui, des formations seront organisées en faveur des journalistes notamment sur la gouvernance locale, les droits des femmes, le contrôle citoyen et autre.
A part les formations, les émissions débats et des séminaires sur la place de la femme dans le media seront organisés.
Pour la chargée des programmes gouvernance et média au sein de la Coopération Suisse Marie-Louise ISSANDA, le secteur média est un domaine clé d’aide au développement pour la Suisse parce qu’elle est convaincu que le média jouent un rôle central dans le processus de démocratisation.
Marie-Louise ISSANDA espère qu’avec la contribution de tous les acteurs travaillant dans le domaine de media, ce projet arrivera à obtenir des résultats durables et utiles pour la province.
Présent à l’activité, le ministre provincial en charge des médias SWEDI BASILA se réjoui de l’implémentation de ce projet au Sud-Kivu.
Il encourage les journalistes à s’en approprier et à informer la population avec professionnalisme malgré plusieurs défis qui ne les rendent pas libres et indépendants.
Signalons qu’un comité de réflexion a été mise en place pour accompagner la mise en œuvre de ce projet.
Raïssa KASONGO