Les autorités provinciales, celles qui gèrent les villes et territoires au Sud-Kivu ensemble avec les acteurs de la Société et les scientifiques devraient jouer chacun son rôle afin que les déchets organiques servent pour une production Agricole résiliente en province.
L’appel est du professeur KINTCHE KOKOU chercheur à Institut international d’agriculture Tropical IITA en sigle au cours d’un atelier d’échange d’expérience sur la valorisation des déchets organiques pour une production Agricole résiliente organisé au site de l’IITA à Kalambo en territoire de Kabare.
Cet atelier est organisé dans le cadre du projet RANRES exécuté par l’IITA avec l’appui financier de l’Agence Suisse de Développement.
Pour ce chercheur, la lutte contre la destruction de l’environnement par des déchets dégradables doit être une affaire de tous et non des seule les autorités.
La transformation des déchets en engrais, pavés et autres dérivés devait être considéré comme un business pour la ville de Bukavu et les territoires.
Présent à cet atelier, le professeur Alex Lina de la Brigade d’assainissement de la mairie de Bukavu a révélé qu’avec une population estimée à 1.800.000, la ville de Bukavu produit 869 tonnes de déchets par jour pour 27 organisations qui s’occupent de la collecte.
C’est ce qui motive les autorités urbaines à intensifier les efforts pour la mise en place d’un plan stratégique de gestion des déchets à Bukavu.
Les participants à cet atelier estiment que le projet RANRES qui vise à mettre la gestion des déchets au profit de la population doit être soutenu autant par la population que par les autorités.
Précisons que cet atelier va se poursuivre ce jeudi 28 Septembre. Il s’inscrit dans le cadre du Projet RANRES qui est un projet piloté exécuté dans quatre pays dont la Rdc et Financé par l’agence suisse de développement.