La synergie des enseignants des écoles privées agréées de Panzi en commune d’Ibanda dénoncent les tentatives consistant à les faire enregistrer par force et sans leur consentement à l’Institut National de Sécurité Sociale INSS en sigle.
C’est ce qu’on peut lire dans un document signé par plus de deux cents enseignants membres de cette structure adressée au directeur provincial de l’INSS avec copie à la rédaction de radio Maendeleo.
Dans ce document, les signataires justifient cela par le fait qu’ils ont une rémunération inférieure au Salaire Minimum Interprofessionnel SMIG en sigle reconnu par la loi et travaillent, pour la plupart, sans contrat de travail.
Ces enseignants estiment également que l’INSS n’offre pas de vraies garanties aux personnes affiliées à ses services car, ajoutent-ils, la contrepartie reçue n’est pas à la hauteur des cotisations sociales faites pendant qu’ils étaient en fonction.
« … nous savons que les avantages d’adhérer à l’INSS sont énormes mais tous les gens qui ont adhéré à l’INSS, parce qu’il y a certains enseignants qui, lors de la sensibilisation, ont montré des cas palpables… mon père était à l’INSS, mon oncle était à l’INSS… chaque quand j’y vais, on me dit que c’est un cas isolé. Ceci nous démotivé davantage et nous avons compris que ça ne vaut pas la peine d’adhérer à l’INSS… », explique l’un des signataires Fungaroho Mitarabanyi.
Contacté, le directeur provincial de l’Institut National de Sécurité Sociale INSS au Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi précise que la nouvelle loi sur la sécurité sociale oblige tout employeur d’affilier ses employés à l’INSS quelque soit le salaire et malgré l’existence ou pas d’un contrat de travail.
Il fait savoir que son institution a organisé des séances de sensibilisation au profit des écoles privées agrées et leurs associations.
Théo Ngwabidje Kasi pense que les signataires de cette correspondance sont une poignée d’enseignants de Panzi qui veulent se rebeller contre la loi.