Plusieurs acteurs politiques s’illustrent ce dernier temps dans ce que l’on qualifierait de campagne électorale précoce.
Certains distribuent des objets classiques et autres biens dans des écoles et dans d’autres milieux diffus, professionnels et para professionnels.
Des informations nous parvenues font état des dons constitués des cahiers, stylos et autres objets classiques sur lesquels sont visibles les images des donateurs, leurs noms et autres écrits allant dans le sens de s’attirer la popularité.
Certains habitants de Bukavu dénoncent cette situation et croient déjà à une campagne électorale précoce en violation des lois de la République notamment la loi électorale et le code de bonne conduite des candidats pendant la période préelectorale.
Le secrétaire exécutif provincial de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI Gaudens Maheshe déplore ces faits si cela s’avère vrai.
Gaudens Maheshe rappelle que conformément au calendrier électoral publié par la CENI, la campagne électorale débute le 22 Novembre jusqu’au 21 Décembre soit un mois.
Le secrétaire exécutif provincial de la CENI invite tous ceux qui ont des informations relatives à la campagne électorale précoce de l’informer et éviter de se faire entendre à travers les réseaux sociaux.
« … lorsque la police n’est pas informée, lorsque l’ANR n’est pas informée, lorsque la commission électorale n’est pas informée il ne faut pas vous attendre à des mesures quelconques parce que nous ne pouvons réagir que lorsque il y a une plaine qui est déposée soit par vous les journalistes soit par les observateurs de la société soit encore par le concurrent candidat à la députation nationale ou provinciale… cependant si un candidat va chez les sinistrés leur remet du matériel, des vivres et non vivres, on ne peut défendre à quelqu’un d’aller assister les sinistrés… passer à la campagne précoce c’est ce qui est défendu par la loi… », explique Gaudens Maheshe tout en ajoutant que la campagne consiste, entre autres, à appeler les gens à voter pour tel ou tel candidat ou alors à offrir des biens et services en demandant des garanties de se faire élire.
Plusieurs observateurs et candidats aux élections législatives se plaignent de constater que des personnalités et des candidats aux élections législatives ou à la présidentielle ont commencé à se livrer dans la campagne électorale voilée alors que la période indiquée pour cette étape du processus n’est pas encore au rendez-vous.