La Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI prévient la population sur l’existence des institutions d’épargne d’argents via l’internet mobile dans la ville de Bukavu en particulier et au Sud-Kivu en général.
Ces systèmes d’épargne sont entre autres le Standard Capital, la Crypto Monnaie et Onyx. Ils consistent à épargner de l’argent par voie électronique sur internet et bénéficier ainsi d’un taux d’intérêt très élevé.
D’après le président national de la NDSCI Jean Chrysostome Kijana, plusieurs personnes sont tombées dans ce système mafieux en se faisant escroquer leurs épargnes.
Notre source regrette de constater que les habitants de la ville de Bukavu, qui sont encore sous le choc après avoir perdu leurs épargnes de la part de certaines institutions d’épargne et des crédits, se laissent emporter dans cette pratique.
Jean Chrysostome Kijana pense que cette situation est dû au fait que beaucoup de personnes qui souscrivent à l’épargne électronique cherchent à avoir le gain.
« les gens de Bukavu ne devrait plus, en principe, tomber dans des erreurs pareilles parce que nous avons déjà l’expérience. Ces gens qui viennent profitent de notre naïveté pour nous et pour nous rendre vulnérables davantage (…) les gens avant de donner votre argent à quelqu’un qui vient vous sensibiliser, il faudrait d’abord réfléchir mille fois, vous renseigner sur la véracité de cette maison, sur l’existence même de cette maison, sur la capacité même de cette maison à gérer cet argent… », conseille-t-il.
Le président de la NDSCI lance le même appel aux services de sécurité afin qu’ils s’impliquent pour démanteler ces réseaux mafieux qui gagnent de l’argent en escroquant les paisibles citoyens.
Certains habitants de la ville de Bukavu ont été victimes d’escroquerie de la part du système d’épargne d’argent via l’internet mobile Standard capital. Le montant escroqué variait entre 30 et 2000 dollars américains.
Depuis l’annonce de la perte de l’argent des épargnants, la Banque Centrale du Congo a demandé à la population congolaise de ne pas se fier aux crédits dénommés « crypto monnaie » octroyés avec des taux d’intérêt excessifs.
Dans ce communiqué du 9 novembre 2018, la BCC a affirmé que ces structures ne sont pas officiellement reconnues par elle et qu’elle déclinait toute responsabilité en cas de perte subie par la population.