Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu dénonce la manière dont a été dispersée par la police et un groupe de bandits la marche pacifique organisée ce lundi 19 novembre par les forces vives de la commune de Bagira pour réclamer le départ du bourgmestre Antoine Bishweka.
Pour son président Me Patient Bashombe, c’est inadmissible que le Bourgmestre Antoine Bishweka Nsina Nyofi instrumentalise des jeunes drogués pour agresser les manifestants.
« … nous fustigeons la manière dont nos collègues de la société civile et manifestants ont été dispersés… nous fustigeons aussi le fait que le bourgmestre se soit organisé avec un groupe de bandits pour agresser les manifestants et la population au niveau de Bagira, nous pensons que le Procureur Général devrait s saisir d’office pour infraction des malfaiteurs… comment voulez-vous qu’un bourgmestre décide de défier ses administrés au lieu de les recevoir, au lieu de les écouter… il veut régner sur qui ? Nous pensons qu’il est aussi temps que le rapport de la commission PEAJI de l’Assemblée Provinciale qui avait démontré qu’il y avait mégestion dans la commune de Bagira soit mis en application parce qu’il a été demandé que le bourgmestre soit purement et simplement remplacé pour booster le développement de Bagira », estime Me Patient Bashombe.
Notre source appelle l’autorité provinciale à prendre des mesures idoines pour suspendre le bourgmestre de la commune de Bagira avant que le pire n’arrive.
Le président du bureau de coordination de la société civile fustige également le fait qu’Antoine BIshweka serait entrain de créer une société civile parallèle à Bagira.
Il précise que le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu reconnait la société civile noyau communal de Bagira dirigée par Gentil Kulimushi.
Bashombe invite toute la population de Bagira à continuer à approcher les autorités pour exiger la redevabilité.