Une semaine après le lancement de la campagne électorale pour les élections du 23 décembre prochain, l’engouement sur l’ensemble de la province du Sud-Kivu n’est toujours pas au rendez-vous.
Selon le constat fait par la Rédaction de Radio Maendeleo, malgré le nombre élevé de candidats retenus à la députation provinciale et celle nationale sur l’ensemble de la province, seulement très peu de candidats sont visibles sur le terrain.
Il ressort de l’observation globale faite que jusqu’à ce jour, seuls quelques candidats ont imprimé leurs effigies et les ont affichées sur les mûrs, les poteaux, les arbres et des panneaux publicitaires dans la ville et différents territoires.
De même, ceux là qui ont franchi cette étape n’ont pas encore réussi à drainer des masses à travers des meetings populaires, des marches de soutien pour expliquer clairement leurs visions et projets pour la République car, pour certains analystes, les photos ne véhiculent pas de message à part l’image et le numéro du candidat.
D’autres par ailleurs ont envahi les réseaux sociaux pour publier leurs photos oubliant que les utilisateurs de ces canaux de communication sont les plus avertis et la bonne campagne ne se fait que sur le terrain.
Plusieurs raisons pourraient justifier cette situation. Des analystes citent entre autres l’impréparation de certains candidats, l’incertitude sur l’organisation des élections, l’attente du dernier moment mais aussi le manque de moyens financiers pour certains candidats.
Selon des sources dans les Etats Majors des Partis politiques, certains candidats seraient en train d’attendre l’argent de la part de leurs partis politiques pour commencer la campagne sans fournir leurs efforts personnels.
D’autres qui craignent la non tenue des élections s’appuient sur le fait que jusqu’à ce jour, les grandes figures de la majorité et de l’opposition qui ont postulé ne sont pas encore descendus sur terrain mais aussi le déploiement des matériels électoraux n’a pas encore été effectif.
Par ailleurs, nombreux sont ceux qui croient que plusieurs candidats attendent le dernier moment pour sortir les griffes et concentrer l’essentiel de leurs moyens financiers pour convaincre les électeurs.
Dans un cas comme dans l’autre, les analystes et d’autres habitants se posent des questions sur l’issue du processus électoral sachant que lors des élections de 2006 et 2011, l’engouement se faisait ressentir du début jusqu’à la fin de la campagne électorale.