L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a attendu une année pour procéder au remplacement de feu Étienne Tshisekedi, son président national, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles.
Bien qu’il ne soit pas encore enterré suite aux divergences de vues entre le gouvernement et les familles politique et biologique du défunt, le secrétaire général de cette formation politique, Jean-Marc Kabund A Kabund a, au cours d’une conférence de presse ce jeudi 8 février 2018, organisée au siège du parti, annoncé la tenue prochaine des travaux du congrès extraordinaire.
L’événement aura lieu du 26 au 27 février 2018 au siège du parti, sur la 10ème Rue/Limete-Résidentiel. C’est au terme de ces assises que le parti élira le prochain président national.
Par ailleurs, le thème de ce rendez-vous est : « Un nouveau président de l’UDPS pour la continuité du combat du docteur Étienne Tshisekedi et la conquête du pouvoir en RDC ». 617 délégués des organes et structures du parti, en plus de 100 invités externes, sont attendus à ce Congrès.
Comme critères de participation à ces assises, il faut être membre effectif du parti ; détenteur d’une carte de membre ou une quittance d’achat de la carte ; en règle de cotisation pour l’exercice 2017 et être sur la liste de délégués.
A noter qu’il faut également remplir 9 autres conditions pour être candidat président du parti : être de nationalité congolaise, membre de l’UDPS depuis au moins 20 ans ; avoir la carte de membre ; justifier d’un niveau d’étude égal au moins au graduat ou d’une équivalence professionnelle et politique éprouvée à travers un parcours régulier au sein du parti ; être en règle des cotisations depuis 2011 ; de bonne moralité ; faire preuve d’une constance politique avérée au sein du parti ; n’avoir pas été sanctionné par les instances du parti pour vagabondage politique et avoir un domicile connu en République démocratique du Congo.
Le coût du budget global pour tenir ces assises s’évalue à 176.370 $US.