La situation qui prévaut à Kamanyola dans le territoire de Walungu dépasse le niveau. Certaines autorités locales de cette contrée sollicitent l’implication des autorités provinciales, nationales et l’intervention de la communauté pour prévenir les éventuels événements malheureux.
Une réunion d’urgence a été tenue en début de la semaine à Kamanyola pour tabler sur cette question mais des solutions sont difficiles à trouver étant donné que ces sujets burundais présents à Kamanyola refusent le statut des réfugiés prétextant que Kamanyola est leur terre promise. Ils refusent même les cartes des réfugiés et la nourriture et d’autres effets leur apportés par la Commission Nationale de réfugiés, renseignent nos sources sur place.
Un notable de la Contrée, le député provincial de la circonscription électorale de Walungu David Mubalama a pris part à cette rencontre. Il affirme que la situation prend une autre connotation qui doit faire réfléchir les autorités à tous les niveaux. Quant à leur délocalisation à l’intérieur du territoire de Kabare ou de Walungu comme ils exigent, MUBALAMA précisent qu’ils n’ ya plus d’espace vide dans ces territoires où délocaliser ces réfugiés.
Les habitants de Kamanyola vivent la peur au ventre craignant les éventuelles représailles. Ils invitent les autorités à augmenter les éléments de l’ordre dans cette partie de la province pour leur sécurité. Pour rappel, plus de trente sujets burundais ont trouvé la mort dans des échauffourées survenus le Vendredi 15 Septembre entre les forces de l’ordre de la RDC et les réfugiés burundais en campement à Kamanyola. Dès lors, la maitrise de la situation semble échapper au contrôle des autorités locales.