Des habitants de plusieurs villages du groupement de Burhale, en territoire de Walungu et ses environs, n’ont pas d’eau potable dans leurs entités depuis le week-end dernier.
Ceci après que des personnes mal intentionnées ont endommagé les conduites d’eau qui desservent la population à partir de la source de Muhambwe, située dans le groupement d’Izege, toujours en territoire de Walungu.
Notre Radio Club Cikamba de Burhale, qui nous livre l’information, explique que parmi les villages touchés par cette pénurie figurent Cihambe, Cigezi, Lukumbo, Cikamba, le centre hospitalier et le centre de santé Burhuza.
Suite à cette situation, certains habitants du milieu parcourent plusieurs kilomètres à la recherche de cette denrée vitale, alors que d’autres utilisent l’eau des rivières, avec tout ce que cela comporte comme conséquences sur leur santé.
Face à l’afflux des déplacés de guerre venus de Muzinzi, Mulamba, Nzibira, où des affrontements sont récurrents entre les militaires de l’AFC/M23 et des combattants Wazalendos, des habitants de Burhale disent craindre la résurgence des maladies d’origine hydrique suite à l’utilisation de l’eau souillée.
Ainsi, ces habitants plaident pour le rétablissement rapide de l’eau potable dans leur entité.
En réaction, des sources proches de l’Association des Usagers du Réseau d’Eau Potable de la place (ASUREP) expliquent que cette pénurie s’observe à la suite des actes inciviques de personnes inconnues qui ont volontairement coupé l’eau depuis le samedi dernier.
Elles rassurent néanmoins qu’une descente sur place à Izege est prévue ce jeudi 25 septembre 2025 pour procéder à la réparation et probablement rétablir l’eau.
Les mêmes sources rappellent que ces inciviques ne sont pas à leur premier forfait, d’où un appel aux autorités en place à renforcer la sécurité autour de ce réseau.
Elles appellent enfin les bénéficiaires de cette eau à libérer leurs cotisations mensuelles afin de permettre aux fontainiers d’assurer le suivi et la maintenance réguliers de ces installations hydrauliques.
Par Alain Kabika