Les congolais en général, les chrétiens et les autorités en particulier doivent cultiver les valeurs d’amour, de paix, d’union et de vérité en suivant le message de Monseigneur Christophe Munzihirhwa qui a combattu pour le bien-être de la RDC.
Ces valeurs doivent se traduire dans la réalité par la recherche active de la paix et la cohésion nationale et non perpétuer un climat de guerre et terreur qui plongent les congolais dans la pauvreté totale.
Message de l’Archevêque de Bukavu, Monseigneur François Xavier Maroy à l’occasion d’une célébration eucharistique qu’il a présidée en souvenir de l’assassinat de Monseigneur Christophe Munzihirhwa le 29 octobre 1996.
Il a rappelé les circonstances dans lesquelles sont décédées les Archevêques Christophe Munzihirhwa, Emmanuel Kataliko et Charles Mbogha avant d’exprimer le regret de voir que jusqu’à ce jour, la guerre continue et les autorités ne semblent pas prendre leurs responsabilités.
A la lumière de l’Evangile de Saint Jean, Monseigneur François Xavier Maroyi a néanmoins demandé aux chrétiens en particulier et tous les congolais à ne pas perdre confiance.
« Nous avons connu nos Pasteurs et le contexte dans lequel ils sont morts. Christophe Munzihirwa, Emmanuel Kataliko et Charles Mbogha, 28 ans aujourd’hui que le 1er d’entre eux nous a quitté mais la guerre continue parce que nous manquons l’amour pour ce Pays surtout dans le chef des dirigeants qui devraient travailler de manière à garantir la paix… nous accédons au pouvoir, non pas pour servir le peuple mais pour apparemment le faire souffrir… le Christ a enseigné aux disciples de ne pas perdre espoir car, au final, le mal sera vaincu. Il nous le dit aussi aujourd’hui. La souffrance continue, la misère s’accentue et la guerre continue dans notre Pays. Mais comme Munzihirwa nous l’a rappelé, ce pays nous appartient. Nous devons le protéger. Ils nous l’a rappelé par ses paroles, son courage et il est mort pour cette cause ici chez-nous… nous devons penser à cela et suivre ce chemin…, a lâché l’Archevêque de Bukavu dans son homélie.
Par Etienne Mulindwa