Les enseignants des écoles conventionnées réunis au sein de leurs différents syndicats dénoncent l’exigence de la dîme par les gestionnaires pour le compte de leurs Eglises.
Depuis que la prime a été supprimée, des gestionnaires des écoles conventionnées exigent 10% des salaires des enseignants, une situation que dénonce le secrétaire provincial du Syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques SYNECATH Jacques CIRIMWAMI.
Notre source se rejouit de constater que cette question préoccupe également le Gouverneur de province Théo Ngwabidje. Ce dernier a même instruit la Ministre provinciale de l’éducation afin de réunir les gestionnaires des écoles dans le but de mettre fin à cette pratique dans les écoles sous leur gestion.
»L’enseignant aussi c’est un chrétien comme tant d’autres qu’on ne doit pas contraindre de payer. Et le Gouverneur a instruit la Ministre prrovinciale de l’Education à réunir immédiatement les gestionnaires protestantes, catholiques comme kimbanguites et leur dire que tout le monde qui va encore tremper dans ce genre d’escroquérie doit etre puni par la loi. La meme question a fait l’objet de notre discussion avec la présidence et on a demandé au secrétaire général de faire une note interdisant desormais qu’on ne puisse pas obligé les enseignants à payer la dime et il l’a déjà fait. Aujoud’hui meme certains nous exigent de payer leurs mobiliers ou de construire leurs bureaux; et là on a dit plus question. L’enseignant doit bénéficier la totalité de son salaire », a prévenu Jacques CIRIMWAMI.
De retour de Kinshasa, Jacques CIRIMWAMI indique également que dès le mois d’Avril prochain, les zones salariales seront supprimées. Le gouvernement promet de mettre sur pied la prime de la brousse au profit des enseignants de l’intérieur qui va équivaloir à l’argent que percoit ceux de la ville, a-t-il soutenu.