Le député provincial élu du territoire de Walungu David Mubalama Ganywamulume plaide pour l’implémentation des centres de santé dans le village de Burhuba groupement de Nduba en territoire de Walungu.
Il dit avoir fait ce constat de retour d’une tournée effectuée dans le territoire de Walungu dans le cadre de ses vacances parlementaire.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo ce mardi 3 Mars 2020, ce député élu de Walungu dit avoir constaté avec regret que le village de Burhuba qui compte un nombre important d’habitants est sans centre de santé.
Pour se faire soigner, ces habitants traversent des longues distances avant d’atteindre l’hôpital général de Walungu centre. Les victimes sont souvent les femmes enceintes qui parcourent plus de dix kilomètres avec une grande probabilité de perdre leurs bébés en cours de chemin.
De ce fait, David Mubalama indique qu’il a eu à échanger avec le médecin chef de zone de santé de Walungu centre qui a promis de faire une descente sur terrain pour une étude de faisabilité de l’implémentation d’un centre de santé.
« Burhuba c’est une grande localité se trouvant à Nduba. Cette localité n’a pas de centre de santé alors qu’elle est vraiment peuplée. Les femmes et les enfants pour se faire soigner doivent traverser plus de dix kilomètres soit pour atteindre le centre de santé de Burhuba, soit celui de Murhuwa ou bien le centre de santé de Nyanja. J’ai déjà commencé à faire des plaidoyers auprès de la zone de santé de Walungu pour qu’un centre de santé soit implémenté dans cette entité. Ce centre de santé une fois à Burhuba, pourra servir d’autres localités voisines qui sont pratiquement désertes en matière de couverture sanitaire. C’est notamment Burhuba lui-même, à Lwege, à Maramumu, Burhwaga, Cirhundu, et même deux autres localités se trouvant dans le groupement de Lurhala dont Muhangwa et Nalugeze ».
Mubalama alerte également l’insécurité dont sont victimes les habitants de Nduba par les bandits qui ont été libérés de la prison de Walungu après avoir purgés leurs peines.
Il pense que l’augmentation de l’effectif des éléments de l’ordre dans ce groupement serait l’une des solutions palliatives pour garantir la sécurité à ces paisibles citoyens.