Un singe tué et son bébé vivant ravis de mains d’un braconnier au village Bushaku2 par la population du territoire de Kalehe riverain du Parc National de Kahuzi-Biega, PNKB ce Vendredi 08 Juillet 2022.
« Tout a commencé aux environs de Midi trente , sur un arrêt des motards à bushaku2 vers Katasomwa, le bébé singe vivant est d’environ 8 mois, il s’agitait dans le sac avec des cris en présence des curieux, l’un des habitants est sorti du silence et a fini par traquer le braconnier, policier de son état répondant au nom de Wetakayi Lutebeya Papy par plusieurs questions, pour enfin vérifier ce qui était dans sa valise, et a fait alerte à d’autres personnes », Delphin Birimbi, président de la société civile
« La population elle-même a arrêté le braconnier et a faite appel aux dirigeants du parc qui sont arrivées sur le lieu », Birimbi
« Cette action reste gravée dans la mémoire des spécialistes de la conservation de la nature. Je vous demande de continuer dans cette voie pour le bien du parc qui vous appartient plus largement. Je lance un appel à toutes les communautés riveraines de Kahuzi-Biega qui doivent veiller à en faire usage et se munir des toute action violence », à en croire le chef du parc Déo Kujirabwinja (tiré sur le site du parc, www.pnkb-biega.com).
« Nous remercions la population riveraine du parc de Kahuzi-Biega qui est entrain de comprendre conscience sur l’écocide des espèces qui s’opèrent autour et à l’intérieur de cette airée protégée », réagit Josué Aruna, président de la société civile environnementale au Sud-Kivu.
« Pour nous c’est de voir l’état congolais d’appliquer rigoureusement la loi sur la conservation de la nature à son article 14 qui interdit de prélever ou de capturer autour et délibérément des spécimens des espèces et introduire de munitions », ajoute Josué Aruna
« Le singe a reçu des balles selon les résultats de l’autopsie faite au PNKB, avant son enterrement au quartier général du Parc à Tshivanga, et son bébé BUSHAKU est déjà au centre de réhabilitation des primates CRPL de Lwiro (Une source proche du PNKB qui a requis l’anonymat)
« La loi à son article 74, stipule qu’il est punis d’une servitude pénale d’un an à trois ans avec une amende de 100.000 à 1.500.000 franc congolais l’une de ses peines toute personne qui introduit les armes à feu ou autres instruments de chasse dans la réserve naturelle intégrale » poursuit Aruna