Plusieurs sujets chinois sont actuellement visibles exerçant les activités minières à Lugushwa ainsi que dans d’autres coins du territoire de Mwenga. La plupart de ces sujets chinois ne disposent pas des documents et leur présence n’est pas connue par les autorités locales.
L’alerte est contenue dans un communiqué rendu public par l’association Zanzuka, une association de défense des droits humains œuvrant en territoire de Mwenga.
Les membres de cette association renseignent que ces sujets chinois sont en train d’exploiter les minerais dans leurs entités sans documents leurs autorisant de travailler. Ils sont visibles précisément dans des entités minières telles que Njoli Njoli, Kigomu et G3 à en croire ce communiqué.
Bien plus, les signataires notent que même si dans l’hypothèse où ces sujets chinois disposeraient des documents leur autorisant de travailler, ces derniers n’ont pas respecté les préalables notamment ceux liés à la signature d’un cahier de charges avec la communauté locale.
Contacté le conseillé juridique de la chefferie de Wamuzimu Christian Wanduma indique que la chefferie n’est pas au courant de la présence d’un chinois dans les carrés minier à Lugushwa mais plutôt à Kalage, Mitabo, Nyamumbungu et Ngoy.
Néanmoins, précise Christian Wanduma, la chefferie est en possession d’une correspondance lui adressée par une coopérative minière lui annonçant le lancement des activités minières à Lugushwa.
Une réunion est envisagée avec les responsables de ladite coopérative pour vérification des documents et savoir si elle serait en lien avec des sujets chinois.
Le conseiller juridique de la chefferie de Wamuzimu, que les autorités de cette entité font toujours le suivi des engagements pris par les sociétés minières en faveur de communautés locales et n’hésiteront pas à saisir la justice en cas de nécessité.
MAPENDO LINDA