16 cas d’atteintes à la liberté de la presse ont été rapportés par Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, De l’Ituri et du Tanganyika au cours de la période allant de mai à juillet 2024.
La province du Sud-Kivu est en tête avec 6 cas suivie du Nord-Kivu 4 cas, Ituri 3 cas, Tanganyika 1 cas et en fin un cas d’un journaliste caricaturiste du Sud-Kivu qui a été retrouvé mort dans sa résidence au Rwanda et ce dans des circonstances non encore élucidées.
Ceci est contenu dans un rapport sur la situation de la liberté de la presse à l’Est de la RDC et rendu public au cours d’un point de presse tenu à son bureau situé sur avenue Kalehe dans la commune d’Ibanda.
Dans ce rapport, Partenariat pour la Protection Intégrée PPI rappelle le musèlement de la presse à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu en date du 02 mai dernier à l’occasion du 2ème tour de l’élection du Gouverneur de province juste parce que certains journalistes avaient commenté le déroulement du premier tour au cours duquel ils avaient été expulsés de la salle de plénière.
Cette structure de promotion de la paix et protection des défenseurs des droits humains parle également de la restriction, par un colonel des FARDC, de l’accès à l’information contre Innocent Mwenebatende à Kamituga au Sud-Kivu alors qu’il couvrait une activité sur place.
PPI parle également des arrestations des journalistes à Walikale et à Butembo au Nord-Kivu, l’interdiction imposées aux chaînes locales à Kirumba au Nord-Kivu par le M23 de relayer les chaînes nationales et le musèlement de la Radio Svein au Sud-Kivu.
Partenariat pour la Protection Intégrée condamne ces violations et abus à l’égard des défenseurs des droits humains et veut voir des actions être prises. On écoute Jonathan Maghoma, directeur des programmes de PPI en RDC
Il en appelle à plus d’engagement afin que les défenseurs des droits humains et les journalistes exercent leur travail dans de bonnes conditions et dans un environnement qui assure leur indépendance et liberté.
Par Etienne Mulindwa