Plusieurs dérapages sont signalés dans l’opération de contrôle biométrique des agents et fonctionnaires de l’état dont la deuxième vague a débuté depuis la semaine dernière à Bukavu.
Selon le comité intersyndical provincial des agents de l’administration publique CIPAP, certains agents admis à la retraite sont invités à renoncer à leurs numéros matricules au motif qu’ils sont utilisés par d’autres agents dans d’autres provinces ou entités.
La crainte est de voir ces agents qui doivent être admis à la retraite perdre leurs droits de jouir de leurs décomptes finals qui s’évaluent à plus de 8000 à 10.000 dollars américains selon le grade de chacun.
Le président du CIPAP Adams Barochi rappelle que ces agents n’ont pas la compétence d’octroyer un numéro matricule qui est une attribution exclusive du vice premier ministre et ministre de la fonction publique.
Au-delà de ça, le président du CIPAP fustige le traitement inhumain et dégradant que subissent les agents qui participent à cette opération et l’exigence du paiement pour l’obtention de la fiche de contrôle dite FRAP qui est pourtant gratuite.
Par ailleurs, d’autres acteurs pensent que le fait de dire que les numéros matricules des agents admissibles à la retraite seraient utilisés par d’autres personnes dans d’autres provinces serait une façon pour la commission de vouloir détourner les droits liés à cette retraite.
Par Expedit Kyalu