Les éléments de la POLICE présents à Chahi seront permutés dans d’autres coins de la province et les militaires cantonnés chez da Wabi à Chiragabwa doivent aussi quitter ce lieu. C’est entre autre les résolutions prises lors de la réunion entre la POLICE, la société civile et certains habitants des Panzi 24 heures après les échauffourées qui ont opposé la population de Panzi aux éléments de l’ordre.
Selon Marie Migani, vice-présidente du bureau de coordination de la société civile qui a conduit la délégation de la société civile elle s’est dit être satisfaite des résolutions prise avec le général Karawa.
Elle demande au N°1 de la POLICE de toujours préconiser le dialogue chaque fois qu’il y a manifestations.
« Nous avons été avec le général pour parler de la situation de Chai. Ensemble avec lui, nous mis sur pied quelques stratégies pour mettre fin à l’insécurité dans ce coin de la ville de Bukavu. Nous avons dit au général de permuter tous les éléments de la Police présents à Panzi, stationner la jeep de la PNC à Maria Kachelewa et promouvoir le dialogue entre la population et la Police », précise Marie Migani.
Pour le générale Louis Second Karawa, il regrette les évènements malheureux qui ont eu lieu à Chai entre la POLICE et les habitants. Il fait savoir que les résolutions qui ont été prise à l’issus de la rencontre entre les forces vives seront prise en compte.
« Je remercie la société civile qui nous a accompagné dans les événements de Chai. Je regrette beaucoup. Les habitants sont arrivés à ces événements suite à l’insécurité. C’est de leur droit, mais elle doit respecter le travail des éléments de l’ordre. La Police n’est pas un ennemi de la Police, mais ils doivent tous collaborer pour mettre fin à l’insécurité. Les résolutions issues de cette réunion vont etre suivi », rassure Louis Second Karawa.
Louis Second KARAWA plaide pour un équipement de la part de ses éléments car ils n’ont pas de matériel anti émeutes suffisants.
Présent à la réunion, les jeunes du mouvement Bukavu forces vives conduits par Christian Waduma demandent à la population de toujours dénoncer des cas suspects dans leur milieu.