Les acteurs politiques de l’opposition, de la majorité présidentielle et les acteurs de la société civile ont été sensibilisés ce samedi 3 janvier 2018 sur les avantages de la machine à voter.
C’était au cours d’une réunion organisée par la commission électorale nationale indépendante que cette classe d’élite a procédé à un exercice de vote et de comptage pour comprendre l’importance de la machine à voter.
Malgré cela, la méfiance règne toujours entre les acteurs car il y en a ceux qui continuent à croire que cette machine facilitera les uns au détriment des autres.
Le vice-président de la CENI Norbert Basengezi Kantintima rassure que cette machine présente plus d’avantages que d’inconvénients comme le prétendent certains acteurs politiques car pour lui, elle fait gagner du temps et amoindrie le coût des élections dans un pays en pleine crise mais aussi assure la transparence.
« La machine à voter c’est seulement une imprimante à bulletin qui facilite à tous les témoins d’avoir au moins un PV et d’autres PV nous allons les laisser aux chefs des quartiers comme dans l’ancienne loi, nous allons afficher ça sur la liste », indique Basengezi KATINTIMA
Tous partis politiques ou tous candidats indépendant qui dira qu’il n’a pas eu un PV dans un bureau, c’est qu’il n’a pas envoyé d’observateur ou de témoins. Ça doit être plutôt, la priorité des partis politiques et des candidats indépendants.
« Nous y gagnons plus de deux cent millions de dollars. Nous n’avons aucun financement extérieur. Je crois vous avez eu le document de cent soixante-douze millions de dollars qui est donné à ces ONG qui refusent à se dévoiler donc des ONG fictives parce que vous avez vu comment Bashombe, le président de la société civile a dit qu’on lui déjà donné le document trois fois mais il n’a jamais eu un seul franc »n renchérit Basengezi
Alors qu’on vous donne aussi ce papier et vous verrez que le budget passe de cinq cent soixante-cinq millions à quatre cents trente-deux moins le quatre-vingt-quinze millions de la logistique on arriverait à trois cent cinquante-cinq millions. Donc même un homme moins intelligent, quand vous gagnez plus de deux cents trente millions dans un pays en crise c’est un bon travail. Mais ce qui est important, c’est la transparence. Quand on a fait le dépouillement, vous avez vu qu’il y’a le dépouillement manuel et le dépouillement imprimé. Et ce dépouillement n’est pas diffèrent. C’est à dire, ça vous garantit directement de dire que ce qu’on a fait comme comptage manuel et comptage imprimé c’est la même chose. “ conclut Norbert Bashengezi