Les habitants de Kamanyola en territoire de Walungu exigent la démolition du camp qui hébergeait les Réfugiés Burundais en transit dans cette partie du sud Kivu.
Selon la présidente de la société civile sous noyau de Kmanyola, Joséphine Mugoto se confiant à la presse Jeudi 19 Avril, ce camp constitue une menace pour la sécurité des habitants.
La présidente de la société civile locale Joséphine Mugoto fait savoir qu’il Ya de cela quelques Jours un refugié Burundais qui tentait de regagner Kamanyola frauduleusement a été attrapé par des Jeunes en pleine patrouille, situation qui fait craindre les habitants sur le retour probable de certains d’entre eux.
Elle pense q’une fois ce camp démoli, les propriétaires des champs où il est érigé ce camp peuvent reprendre leurs activités champêtres au profit de leurs familles et toute la communauté.
« …les réfugiés sont partis pour le Rwanda depuis le 7 mars. Jusque maintenant nous sommes en face d’un problème. Les propriétaires des champs sur lesquels est érigé le camp de Kamanyola ne peuvent pas accéder à leur terre. En plus au moment ou leurs terres étaient occupées par ces réfugiés burundais sans qu’ils ne soient payés même un sou. Et cela constitue une grande perte pour ces familles. Du point de vue sécuritaire, l’existence de ce camp continue à faire peur, et c’est ça l’insécurité. D’un moment à l’autre ces réfugiés peuvent revenir comme ils sont venus au départ. Ils savent qu’ils ont leurs habitations à cet endroit. Quand quelqu’un a sa maison, cela veut que d’un moment à l’autre il peut y revenir. Nous voulons que ce camps disparaisse dans un bref délai et les habitants récupèrent leurs terres », martèle Joséphine Mugoto.
Signalons que les réfugiés Burundais ont passé plus de six mois dans ce camp de transit situé non loin de la base de la MONUSCO à Kamanyola soit du 15 Septembre 2017 au 07 Mars 2018 avant de se rendre au Rwanda.
Ceci après leur refus de se faire enregistrer biométriquement par les services habileté. Selon notre correspondant sur place, certains habitants se sont introduits dans ce camp et ont détruit une partie avant d’être dissuadés par la police basée Kamanyola.
L’autre partie est sous contrôle de la police en attendant l’ordre des autorités car il y aurait encore, à l’intérieur des maisons, quelques effets dont les vélos et motos appartenant à ces réfugiés burundais.