Les sous noyaux de la société civile des groupements de Bugorhe, Miti, Mudaka et Irhambi-Katana en territoire de Kabare demandent au gouverneur de s’impliquer personnellement pour réhabiliter dans quinze jours le tronçon routier Bukavu-Kavumo et surtout à Murhundu.
Ceci est contenu dans une lettre adressée à l’autorité provinciale après une réunion tenue jeudi 17 mars dernier et dont la rédaction de radio maendeleo a reçu une copie.
Dans cette lettre, les présidents de ces structures citoyennes relèvent que ce tronçon routier se trouve en état de délabrement très avancé avec une quasi impraticabilité à plusieurs endroits et ceci malgré les alertes et les réunions faites avec les autorités à différents niveaux.
Les sous noyaux de la société civile des groupements de Bugorhe, Miti, Mudaka et Irhambi-Katana menacent de demander aux transporteurs sur ce tronçon routier de ne plus payer la taxe perçue par le Fonds national d’Entretien Routier, si rien n’est fait.
« … nous avons constaté la route nationale numéro 2 est dans un état de délabrement très très avancé. Nous comme membres des bureaux de la société civile avons tout simplement constaté que le site de péage route qui a été implanté à Miti est tout simplement un site de rançonnement et de pillage de la paisible population. Nous avons ensemble tirer une résolution d’écrire à l’autorité provinciale qui est le gouverneur de province de sorte qu’il puisse s’impliquer lui pour que ce tronçon routier soit réhabilité. Si rien n’est fait dans un délai maximum de quinze jours, en tout cas nous demanderons aux propriétaires des véhicules et aux transporteurs de ne pas payer la taxe due au Fonds National D’Entretien Routier FONER… », martèle Félix Mugisho Maroyi joint au téléphone par la rédaction de radio maendeleo.
Rappelons que mardi dernier, plusieurs personnes venues de Bukavu pour Kavumo et de Kavumo vers Bukavu ont été obligées, certaines de passer la nuit à Murhundu et d’autres de se faire transporter au dos pour traverser les eaux qui avaient envahi la chaussée.
Ceci car les véhicules étaient bloqués de part et d’autre.