La société civile noyau de Bunyakiri en territoire de Kalehe annonce la deuxième phase de la campagne de désobéissance fiscale pour dénoncer l’état de délabrement de la route Miti-Bunyakiri-Hombo.
Le noyau de cette structure citoyenne renseigne que ceci fait suite au silence du gouvernement provincial face à la misère de la population de Bunyakiri due entre autres au délabrement très avancé de la route nationale numéro 3.
A travers cette désobéissance civile, la société civile veut amener l’autorité à répondre aux revendications de la population en rapport avec la réhabilitation de cette route et exiger la redevabilité des taxes et impôts payés.
Dans une correspondance adressée au gouverneur de province avec copie à la rédaction de radio maendeleo, la société civile sous noyau de Bunyakiri explique que les articles de première nécessité venant de Bukavu deviennent de plus en plus rares.
De même, produits champêtres ont du mal à être évacués suite à l’état dans lequel se trouve cette route.
Cette structure citoyenne ajoute que les frais pour le transport en commun ont été revus à la hausse, ce qui rend la tâche difficile aux structures sanitaires dans le transfert des malades à Bukavu et d’autres structures médicales appropriées.
Le président de cette structure citoyenne Didier Kitumaini souligne qu’actuellement il est difficile même pour les humanitaires et d’autres passagers qui exercent les activités commerciales de se rendre dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Kitumani regrette le fait que l’autorité provinciale ait effectué une descente sur le lieu et promis le début des travaux de réhabilitation de cette route au cours d’une période allant du 12 Janvier au 12 Avril 2018 mais à l’heure actuelle, rien n’est visible.
Les organisations de la société et d’autres couches de la population de Bunyakiri signataires de cette correspondance demandent à l’autorité provinciale de matérialiser sa promesse avant que les actions de grande envergure ne soient organisées.