La société civile sous noyau de la commune d’Ibanda dénonce l’insécurité dont sont victimes ces dernies temps les habitants de cette partie de la ville de Bukavu de la part des personnes en armes non autrement identifiés.
Dans une interview avec un reporter de radio maendeleo, le président de cette structure citoyenne David Cikuru indique qu’au mois 80 cas d’attaques ont été enregistrées seulement au mois de mai dernier.
De même, le président de la société civile sous noyau d’Ibanda cite plusieurs autres attaques contre des maisons dans tous les quartiers qui composent cette commune. Les derniers cas en date sont survenus à Muhungu et sur avenue Mahenge dans la nuit de samedi 16 à hier dimanche 17 juin, renseigne David Cikuru.
A Muhungu, des maisons des paisibles citoyens ont été la cible des hommes armés qui ont emporté des biens de valeur alors que sur avenue Mahenge, un présumé bandit a été assassiné par la population en colère qui avait déjà dénoncé depuis plusieurs jours.
Le président de la société civile noyau communal d’Ibanda David Cikuru pense que les autorités doivent trouver des solutions et protéger la population.
« … cela prouve à suffisance l’échec de la campagne Tujikinge… on devrait doter des cadres de base des moyens de communication mais aussi la motivation est très importante. N’allez pas demander à quelqu’un de faire le travail sans moyens… mais aussi il faut penser à la jeunesse qui est aujourd’hui abandonnée à son triste sort. C’est important de créer les emplois pour les jeunes mais aujourd’hui vous voyez que même les jeunes qui créent leurs emplois sont asphyxiés par les taxes… nous pensons qu’il faut réévaluer la campagne Tujikinge et surtout installer un poste de police vers l’athénée d’Ibanda car les gens souffrent de ce côté-là… », plaide David Cikuru.
Notre source regrette le fait que même le numéro vert octroyé pour alerter la police en cas d’insécurité n’est pas opérationnel. David Cikuru pense que l’opération Tujikinge ne devrait pas rester un slogan mais plutôt se matérialiser auprès des cadres de base.