La société civile noyau communal de Bagira plaide pour l’implication de l’autorité provinciale dans la réglementation du transport dans la ville de Bukavu en général et l’axe Place de l’Indépendance-Bagira en particulier.
Selon son vice-président Emmanuel Mikalaba, il s’observe un grand désordre qui se caractérise par des embouteillages et qui font que les véhicules restent bloqués pendant plus d’une et cela à tous moments de la journée.
Il précise que ces embouteillages sont non seulement causés par de gros camions qui assurent la distribution des produits de la BRALIMA et des camions citernes qui se rendent dans les entrepôts des Etablissements Vanny Bishweka.
Notre source fustige également le comportement de certains conducteurs des véhicules s’arrêtent à tout bout de champ pour des raisons parfois farfelues et souvent pour embarquer les clients même sur la chaussée.
Selon le constat fait, ces embouteillages immobilisent parfois la circulation à partir du rond-point Feu rouge, la route Industrielle, celle allant du Lycée Wima et même de la Place de l’Indépendance jusqu’à la société Pharmakina.
Le vice-président de la société civile noyau communal de Bagira plaide pour l’intervention des autorités en vue de réglementer cette situation.
A propos des embouteillages certains habitants proposent que la route qui passe par la concession de la SNCC jusque vers le port du bateau SALAMA soit aménagée pour y mettre fin.
Des observateurs estiment également que le bouclage annoncé par la ministre provinciale des transports est inopportune dans de telles conditions car toute la ville risque de ne plus bouger en termes de transport.
Une autre raison avancée fait référence au fait que les chauffeurs n’arrivent plus à réaliser les recettes journalières car obligés de faire seulement une à deux courses sur un tronçon ou, en temps normal, il était possible de réaliser quinze courses.
Signalons que ce tronçon routier est emprunté par plusieurs couches de personnes. Les unes quittent Bagira et même Kabare pour travailler dans la ville de Bukavu tandis que d’autres se rendent à l’aéroport de Kavumo, à l’Université Catholique de Bukavu et à l’IITA mais aux différents ports de Bukavu et aux sociétés comme la BRALIMA et la PHARMAKINA.