La synergie de syndicats des enseignants exige le paiement du salaire du mois d’Aout pour les enseignants des territoires de Fizi et de Mwenga avant la rentrée scolaire cette année prévue Lundi 3 septembre prochain.
Plus de huit mille enseignants venus de ces deux territoires sont en attente de leurs salaires ici Bukavu et à Uvira et vivent dans des conditions déplorables.
D’après le secrétaire provincial du Syndicat National des Enseignants des Ecoles catholiques au Sud-Kivu Jacques Cirimwami, ça fait déjà plus de deux semaines que l’Etat congolais a payé le salaire des enseignants pour le mois d’Aout sauf les enseignements de Fizi et Mwenga.
Il fait savoir que si la paie de ces enseignants n’est pas déclenchée avant le lundi, la rentrée scolaire sera boycottée dans ces deux territoires de la province.
« … imaginez-vous, les enseignants quittent Mwenga pour venir chercher le salaire ici à Bukavu, les enseignants quittent Fizi pour chercher le salaire à Uvira. Comme si cela ne suffisait pas, on vient de leur priver de ce salaire… comment nous aurons la rentrée dans ces deux territoires ? Voilà pourquoi nous donnons un ultimatum au gouvernement congolais. Si on ne décante pas la situation de ces enseignants de Mwenga et Fizi avant la rentrée scolaire, il faut qu’il comprenne qu’il n’y aura pas de rentrée dans le milieu parce que tous ces enseignants sont à Bukavu. Et dans le cadre de la synergie, nous sommes déterminés jusqu’à ce que les enseignants de Fizi et de Mwenga soient remis dans leurs droits… », insiste Jacques Cirimwami.
Jacques Cirimwami ajoute que ces enseignants se sont sacrifiés pour venir chercher leurs salaires à Bukavu et maintenant ils ne savent pas comment retourner dans leurs milieux.
Il dit craindre le phénomène des coupeurs de route devenu fréquent dans ces deux territoires et présentement ces enseignants vivent dans des conditions difficiles.
Cirimwami souligne que les enseignants vont se réunir en assemblée générale vendredi 31 Aout pour décider sur tous les problèmes des enseignants avec en priorité le problème de paiement.