Les exploitants forestiers doivent payer désormais 2,5 dollars comme taxe d’abatage par maitre cube des arbres déjà abattus en lieu de 10 dollars américains conformément au nouvel arrêté portant nomenclature des taxe rendu public par le ministère des finances depuis le début de cette année.
Le coordonnateur de l’Association des Exploitants et Études Forestiers au Sud-Kivu AEEFOSKI en sigle Germain Mwisha au cours d’une réunion organisée avec les vendeurs des planches, des braises et les exploitants forestiers mercredi 06 mars 2019.
Cette rencontre a permis aux participants d’évoqué plusieurs problèmes aux quels ils font face notamment la multiplicité des taxes, l’existence de taxes illégales et d’autres abus de la part des agents de l’État.
Selon le coordonnateur de cette corporation Germain Mwisha, des plaidoyers ont été menés depuis l’année passée pour que soit revue à la baisse la taxe d’abatage et le résultat est satisfaisant.
Au lieu de 7 dollars ou 10 dollars qui étaient jadis exigés, cette taxe a été rabaissée à 2,5 dollars. Il regrette de voir que certains agents de l’État continuent d’exiger aux exploitants forestiers de payer 10 dollars par maitre cube.
« on échangeait les informations sur la taxe d’abattage, une taxe du Fonds Forestier National. Présentement c’est la confusion qui règne autour du paiement de la taxe d’abattage. Chaque service vient et exige de l’argent et c’est embêtant pour tous les vendeurs et exploitants forestiers. Heureusement nous avons eu une lettre qui précise que la taxe d’abattage sera payée à 2,5 dollars », se réjouit Germain Mwisha.
Il précise que les exploitants forestiers ne sont pas impliqués dans l’abatage des arbres dans les Parcs Nationaux et autres réserves naturelles car son organisation s’implique également dans la protection l’environnement.
Le coordonnateur de l’Association des Exploitants et Études Forestiers au Sud-Kivu AEEFOSKI demande aux autorités de s’impliquer pour que soit respectée cette mesure et permettre à ses membres de travailler dans des conditions acceptables.