Plus de 260 civils ont été tués dans la région de Beni (Nord-Kivu) entre novembre et décembre 2019 par des combattants présumés ADF.
Dans une évaluation indépendante menée par des experts à la demande des Nations Unies publiée mercredi 22 janvier, ce rapport précise que les victimes sont principalement des femmes et des enfants. Ils ont été tués lors des attaques brutales menées souvent la nuit renseigne l’évaluation menée par cette équipe d’experts.
L’équipe comprenait des spécialistes politiques, militaires et logistiques, travaillant sous la direction du général brésilien Carlos Alberto Dos Santos Cruz.
Il a indiqué que ces groupes sont des groupes armés mais opèrent aussi sous forme de crime organisé. Ils se livrent à de nombreuses activités lucratives illégales transfrontalières avec les pays voisins. Il est donc difficile d’agir contre eux car ils n’ont pas d’agenda politique mais un comportement criminel, a précisé le général brésilien.
Toujours selon lui, cette évaluation indépendante a conclu que la protection des civils sur le territoire de Beni nécessite une réponse globale qui devra impliquer toutes les composantes de la MONUSCO et de l’équipe-pays des Nations Unies en RDC, ainsi que des partenaires extérieurs.
Il a recommandé que la MONUSCO, le siège des Nations Unies et les pays contributeurs de troupes coordonnent leurs actions « pour améliorer l’état d’esprit, les capacités et la mobilité de la Brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO » afin de mieux faire face à la menace non conventionnelle posée par les ADF, dans un environnement particulièrement difficile.
Carlos Alberto Dos Santos Cruz a expliqué que l’évaluation demandée visait à établir les circonstances ayant conduit aux attaques, à évaluer la capacité de la Force de la MONUSCO à s’acquitter efficacement du mandat de la mission onusienne.https://www.radiookapi.net/2020/01/23/actualite/securite/beni-260-civils-tues-dans-la-region-entre-novembre-et-decembre-2019