Dans le cadre de la préparation du Projet de facilitation du Commerce et d’intégration dans la Région des Grands-Lacs (PFCIGL), plusieurs acteurs de la société et des services étatiques ont été réunis, le mardi 28 septembre 2021 à Bukavu.
L’objectif de cet atelier de deux jours consiste tout d’abord à l’identification des parties prenantes et à l’élaboration du plan de mobilisation des parties prenantes suivant leurs rôles, conformément aux exigences de la Norme environnementale et sociale numéro 10 de la Banque mondiale, relative à la Mobilisation des parties prenantes et Information.
Mustapha Assani, expert en développement social à la Cellule infrastructures du ministère national des infrastructures et travaux publics, indique qu’il est également question d’amener toutes ces parties prenantes à s’approprier ce projet d’intérêt communautaire.
Pour lui, la mobilisation des parties prenantes peut améliorer la durabilité environnementale et sociale du projet, renforcer l’adhésion des parties prenantes et contribuer sensiblement à une conception et à une mise en oeuvre réussie du projet.
Et d’ajouter que le PMPP vise à impliquer la participation active de toutes les parties prenantes dans les processus décisionnels, pour favoriser le dialogue, réduire les tensions, protéger les droits de tout un chacun par rapport aux impacts positifs du projet, y compris des minorités et des catégories sociales marginales.
Il révèle également que l’objectif de ce projet PFCIGL, qui est sa deuxième phase et financé par la Banque Mondiale, est de faciliter le commerce transfrontalier en augmentant la capacité du commerce en réduisant les coûts rencontrés par les commerçants, en particulier les petits commerçants et les femmes, à des endroits ciblés aux zones frontalières, dont les provinces du Nord et Sud-Kivu pour la RDC, le Burundi ainsi que l’Ouganda.
A en croire l’équipe PFCIGL, ce projet consistera également à réhabiliter et à construire des infrastructures transfrontalières dont des routes, des marchés frontaliers, des bâtiments administratifs pour les services étatiques, les ports frontaliers, ainsi que des ponts.
Dans cet atelier, il était également question d’identifier les besoins des Parties Prenantes; identifier les canaux de communication avec les parties prenantes; déterminer le mode de consultation des parties prenantes et enfin élaborer un premier draft d’un PMPP détaillant identification et l’analyse des parties prenantes, le programme d’activités d’engagement et un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) pour le projet ainsi que celui sensible au EAS/HS. Ce plan, dit Mustapha, doit aussi prendre en compte les personnes vulnérables notamment les populations autochtones pygmées, les handicapés.
Les participants à cet atelier sont les représentants des services aux frontières dont la DGDA, l’OCC, la DGM, le PNHF, le SQAV, police des frontières ainsi que plusieurs organisations de la société civile.
Thierry M RUKATA