Certains chauffeurs qui effectuent le transport en Commun dans la ville de Bukavu membres de l’Association des Chauffeurs du Congo ACCO leur président Provincial Kayeye Muhimuzi.
Ils l’ont déclaré le Samedi lors de leur rencontre tenue au niveau de la place Feu Rouge en Commune d’Ibanda.
Ces chauffeurs accusent leur président de n’avoir pas plaidé pour leur cause et mais aussi d’accepter sans leurs avis la décision de l’autorité les obligeant de peindre leurs véhicules aux couleurs du drapeau national.
Ils précisent qu’ils ne sont pas contre la décision prise par l’autorité de peindre leurs véhicules mais regrettent que leur désiderata de mettre les autocolats en lieu et place des couleurs exigées par l’arrêté du Maire n’a pas été pris en compte.
Ils attribuent cela au fait que leur président Kayeye Muhimuzi n’a pas su les défendre.
Contacté, le président de l’ACCO Kayeye Muhimuzi renseigne que les chauffeurs qui demandent son départ ne maitrisent pas ce que disent les textes de leur association.
Il trouve que ces quelques chauffeurs qui ne sont pas pour lui seraient manipulés et veulent tout simplement créer une rébellion.
« … c’est aussi une procédure pour que le président provincial quitte son fauteuil. Dans l’entre temps, je pense qu’il faut que les chauffeurs lisent les Statuts de l’ACCO… c’est pas un groupe de deux ou trois chauffeurs qui peut se permettre d’exiger mon départ… autrement c’est une rébellion. Juste un conseil aux chauffeurs, c’est de se réferer aux Statuts car même pour parler au nom de l’ACCO, il faut être membre… c’est le comité national qui doit sanctionner et organiser les élections… », explique Kayeye Muhimuzi.
Kayeye Muhimuzi renseigne qu’il n’est pas président pour dire non à toutes les décisions prises par l’autorité mais affirme que son plaidoyer a permis que l’autorité urbaine accepte la proposition de peindre les véhicules en moitié.